Ch'ti Caval 2009 en pays d' Artois-Samedi 23 mai 2009

- Artois pays de labeur


- HISTOIRE du CHARBON


Pour trouver les origines du charbon, il faut faire un saut en arrière de 200 à 300 millions d'années. Nous sommes à la fin de l'ère primaire, à la période dite "carbonifère". La Terre est alors semblable à une vaste serre : recouverte de marécages et d'une végétation luxuriante qu'un climat chaud et humide enveloppe. Certains terrains s'affaissent, les débris végétaux s'y accumulent, fermentent et sont enfouis sous des sédiments. Ce processus, maintes fois répété, de superpositions de dépôts dans une atmosphère chargée de gaz carbonique a donné naissance à des substances solides et combustibles à haute teneur en carbone, soit, par ordre d'ancienneté : la houille, le lignite et la tourbe. Les gisements ainsi formés se présentent en amas ou, le plus souvent, en veines intercalées entre d'autres formations sédimentaires.
La découverte de la houille est relativement récente ; elle était inconnue trois mille ans avant Jésus-Christ, alors que l'homme savait déjà exploiter les richesses du sous-sol. D'après Théophraste, les forgerons grecs l'employaient dès le IVème siècle avant notre ère. Mais il est certain que le charbon était déjà connu dans notre pays à l'époque de la conquête romaine. Seuls, en leur temps, les Gaulois exploitaient le charbon. Seuls, avec les Chinois, qui auraient connu la houille bien avant notre ère. Mais il faut attendre les IX ème et Xe siècles, pour que l'usage du charbon entre dans les mœurs en Europe occidentale ; alors la " pierre qui brûle " devient le charbon « de terre » par opposition au charbon de bois
D'ABORD ON GRATTA LE SOL POUR EN TIRER LE CHARBON QUI AFFLEURAIT...
C'est surtout au XIVe siècle que l'emploi du charbon s'imposera partout où il affleure, car l'existence d'un gisement ne pouvait être décelée qu'aux rares endroits où la couche, dénudée par l'érosion, apparaissait à la surface du sol. On exploite alors ces « affleurements » à Saint Etienne, au Creusot, à Alès, à Graissessac, à Commentry, à Carmaux. Henri IV sera le premier à se pencher sur la condition sociale du mineur et il prescrit d'entretenir dans chaque mine un poste de secours « afin que l'usage du charbon se développât ». Mais déjà un médecin allemand, Agricola, a étudié passionnément les « études de l'ingénieur des mines » pour apprendre aux hommes à exploiter, en profondeur, les richesses minérales.
En attendant, on exploite donc les « affleurements » en s'avançant à peu de distance dans la couche lorsqu'ils sont situés à flanc de coteau. Ou bien on creuse des puits, trous de quelques mètres de profondeur équipés d'un treuil en bois. Les mineurs sont des paysans grattant leurs champs pour arracher du combustible. Au XVII ème siècle, la prospection du sous-sol dans le royaume de France se heurte partout à l'hostilité superstitieuse des populations. Mais, dès le XVIII ème siècle, des radeaux construits au bord de l'Allier et chargés du charbon d'Auvergne et de tonneaux de vin s'en vont, par le canal de Briare, jusqu'à Paris où tout est vendu, charbon, vin et bois des radeaux. L'exploitation du charbon prend alors son véritable essor grâce à quelques « grands mineurs » : le vicomte Désandrouin qui découvre le riche bassin d'Anzin après avoir exploré le sous-sol du Hainaut, le marquis de Solages, fondateur des mines de Carmaux, Louis-Antoine Beaaunier qui, pour transporter le charbon de la Loire, construit de Saint-Etienne à Andrézieux le premier chemin de fer de France: il est tiré par des chevaux. D'abord simple concurrent du bois, le charbon voit peu à peu son exploitation s'intensifier avec le déboisement progressif du pays. Au XIX ème siècle naît la grande industrie houillère. En effet, l'invention de la machine à vapeur va permettre d'améliorer les techniques d'extraction (pompes et treuils plus puissants) ; la découverte du coke accélérera sa transformation en véritable industrie. Une industrie qui va connaître un prodigieux essor, avec d'énormes besoins d'argent et de main-d'œuvre et, par conséquent, la naissance d'une corporation minière qui deviendra une des familles professionnelles les plus nombreuses et les plus cohérentes.
LES DÉBUTS D'UNE INDUSTRIE QUI DEVAIT FAIRE DE LENS LA CAPITALE DU CHARBON


Chevalement à Liévin A LENS : En juillet 1849, un premier sondage était ouvert à Annay-sousLens. Par suite d'accident, il dut être abandonné. Dans le même temps, la Société de Vicoigne, qui sollicitait la concession de Noeux, établissait un sondage à Loos-en-Gohelle. Lens s'empressa d'en effectuer un à Vendin ; les deux atteignirent le charbon. Mais un peu partout, et malgré l'expérience acquise, les débuts furent difficiles. II fallut lutter avec les difficultés de terrain, avec l'eau, et les moyens mécaniques étaient peu puissants. II n'y a pas si longtemps, les vieux mineurs parlaient encore du manège à chevaux ou à bras pour actionner le " tonneau "; des descentes et remontes en file indienne par les échelles ; des feux allumés dans les puits abandonnés pour servir d'appel d'air et d'autres difficultés depuis longtemps disparues. A cela, les ouvriers des villages devaient ajouter une longue route à faire à pied pour se rendre à la fosse.
... Mais, dès 1856, la fosse Sainte-Elisabeth, ouverte en 1852, occupe 513 ouvriers et donne 62.210 tonnes de produits. La fosse du Grand-Condé, ouverte en 1857, entre en exploitation en 1859. En 1858, une troisième fosse avait été ouverte et, en 1860, la production des trois puits dépassent 100.000 tonnes. Un quatrième puits, ouvert en 1862, entre en extraction en 1864, et, deux ans après, les quatre fosses donnent 348.631 tonnes avec 1.583 ouvriers...
CONCENTRATION = MODERNISATION " années 70"
Jusqu'à la dernière guerre, la mine avait certes évolué, mais les changements dans la technique s'étaient effectués lentement, apportant régulièrement, sans à-coups, leur lot d'avantages et d'améliorations dans la vie du mineur. Mais, à partir de 1945, l'évolution s'est accentuée de façon extrêmement rapide. L'augmentation du nombre d'engins modernes a été rendue possible par l'introduction de l'électricité , et le métier s'est transformé. 'Le mineur est de moins en moins un manœuvre qui abat le charbon il devient un technicien spécialiste des machines d'abattage, de creusement, ou même un électromécanicien.
Par la même occasion, le nombre des puits d'extraction a considérablement diminué, sans diminution notable de production. Tel est le résultat d'un programme de concentration commencé en 1948 et qui est pratiquement achevé en 1971. Autrefois, le Siège de type courant était capable d'extraire de 500 à 1.500 tonnes nettes par jour. Les Sièges modernes ont une capacité de plus de 7.000 tonnes nettes de charbon par jour.
Parallèlement est effectuée une concentration des installations de préparation mécanique des charbons (lavoirs) et une concentration des cokeries, centrales et usines chimiques. Au fond, le nombre de tailles diminue tandis qu'augmentent leur longueur et la rapidité de leur avancement ; ceci grâce à une mécanisation aussi développée que le permet l'irrégularité du gisement. La concentration des chantiers a permis une réduction des effectifs ouvriers, compensée par une hausse importante du rendement.
Fin 1990, le dernier charbon remontait du 10 d’Oignies mettant fin à 270 ans d’histoire minière.
Les grandes dates de l’histoire ne sont pas toujours, hélas, marquées d’événements heureux. Dans la mémoire des mineurs du Nord-Pas-de-Calais, ce 21 décembre 1990 inspirera à jamais un sentiment de tristesse et de nostalgie. Ce jour-là, en effet, les dernières gaillettes étaient extraites du bassin. La grande aventure commencée 270 ans plus tôt prenait fin. Les mines du nord de la France, qui, à la Libération, allaient être regroupées dans une entité unique, les Houillères du Nord-Pas-de-Calais, avaient été en tête des évolutions techniques et de la production. Les mineurs de la région avaient été aussi à l’avant-garde des luttes sociales. Ce bassin immense, étendu sur une centaine de kilomètres de Valenciennes à Béthune, était le plus riche de France, fournissant, un siècle durant, et jusqu’aux années 1950, les deux tiers de la production française. Pour le profane, penser au charbon c’était aussitôt évoquer le Nord, le plat pays où les terrils remplaçaient les montagnes, où l’alignement monotone des corons était le symbole de la révolution industrielle.
Décembre 2007 : Le décret de dissolution des Charbonnages de France est paru dimanche 23/12/2007 au Journal Officiel. "L'établissement public est dissous le 1er janvier 2008 et mis en liquidation à compter de la même date", est-il écrit. Un liquidateur est nommé pour une période de trois ans, que l'Etat peut prolonger si besoin, précise le texte. L'Etat reprendra lors de la dissolution de l'entreprise la dette de Charbonnages de France, qui s'élèvera à 2,4 milliards d'euros, selon le budget 2008 adopté mercredi.A leur apogée, les Charbonnages de France, créés en 1946, ont compté jusqu'à 360.000 salariés en 1947 et extrait jusqu'à 58,9 millions de tonnes de charbon en 1958. Les Charbonnages de France ont fermé leur dernière mine en avril 2004, après avoir conclu un "Pacte charbonnier" en 1994, qui garantissait au mineur le maintien de son emploi dans l'entreprise jusqu'à 45 ans, avant d'accéder à une mesure d'âge: le congé charbonnier de fin de carrière (CCFC).
Quelques grandes dates : Fosse 11/19 de Loos
- en 1882 et 1885 à Liévin : coup de grisou, respectivement 22 et 28 victimes...
- en 1895 à Montceau les mines , coup de grisou ( 50 victimes )
- 10 mars 1906 ,la catastrophe de Courrières : Plus de soixante km. de veines souterraines de Sallaumines à Billy sont traversées par un incendie meurtrier : 1181 morts et 14 rescapés seulement après 20 jours sous la terre ...
- au printemps 1906 , s'en suivra une grande grève : dans un climat de guerre civile, Clémenceau envoie la troupe , 21.000 soldats en face de 60.000 mineurs. le mouvement est brisé par la force et c'est un échec.
- en 1912 : coup de grisou à La Clarence Divion : ( 79 morts )
- en 1917 : le 16 avril Fosse 9 de Warenghien ( Hersin-Coupigny) : coup de grisou ( 42 morts )
- en 1954, le 20 juin à La Clarence- Divion : coup de grisou, ( 10 morts )
- en 1955 : un exploit de la télévision révèle à des milliers de Français " : LA VIE HÉROÏQUE DES MINEURS DE FOND
- Septembre 1959, le général de Gaulle descend dans la mine. Il prononce un discours qui ira droit au coeur des quelque 6 000 mineurs qui l’écoutent sur le carreau du 6 d’Haillicourt dans le Nord-Pas-de-Calais. Peu avant, le chef de l’état était descendu au fond. Cela ne s’était pas vu depuis 1914 et Raymond Poincaré qu’un président de la République prenne la cage étroite du mineur. L’année suivante, le plan signé de son ministre de l’Industrie est une véritable révolution culturelle de la politique charbonnière française. La récession a commencé. Elle aboutira, après quelques soubresauts, au pacte charbonnier de 1994.
-En 1963, du 1er mars au lundi 8 avril, les mineurs français sont en grève. Le mineur, qualifié de “premier ouvrier de France” au lendemain de la seconde guerre mondiale, se sentait quinze ans plus tard rejeté d’une économie qu’il avait pourtant largement contribué à relever. Le mouvement surprend par son ampleur. C’est un conflit de trente-huit jours qu’une importante partie de la population soutient en exprimant sa solidarité et en aidant les mineurs par des envois d’argent ou de marchandises. Cette solidarité forte entre un pays et un groupe socio-professionnel mérite vraiment de faire l’objet d’une étude qui, débordant du simple contexte d’un conflit salarial, présente l’intérêt de nous plonger au coeur de la société française des années soixante. plus d'infos sur : http://www.auverlot.fr/greve1963
- en 1974, le 27 décembre, au 3 bis de Lens (commune de Liévin dite Fosse St Amé) , coup de grisou ( 42 morts )...
Ces dates ne sont malheureusement que quelques exemples des nombreuses tragédies qui ont endeuillées l'histoire de la mine dans notre région : éboulements, accidents, coup de grisou et sans oublier la terrible maladie professionnelle , la silicose qui guette les mineurs.

haut de page


- Mines Les terrils

haut de page


- Le cheval et la mine

haut de page


- Haillicourt
On retrouve les mots hall, hallier signifiant buisson, petit bois, lieu couvert et le mot court signifiant courtil, clos, enclos. Autrefois cet endroit était entouré de titards et de bois, à l'exception du noyau du village qui était en culture. Par la suite, cette position de culture dut prendre le nom d'Hailler-Court puis ensuite Haillercourt et Haillicourt.
Les recherches effectuées aux Archives Départementales font apparaître qu'Haillicourt est d'origine ancienne. Un trésor monétaire est découvert en 1912 à la Fosse 6. La communauté ou paroisse possédait sept seigneurs laïques et religieux. Le Chapître d'Arras avait la Seigneurie principale. Par testament du 8 décembre 1650, Jérôme SEGOND, sieur de Wionval en Haillicourt (seigneurie autour de l'église actuelle) Conteville lez Saint-Pol et autres lieux en fait don à l'église d'Haillicourt à cause des dégâts des guerres. De bourgade agricole, Haillicourt devint une ville minière, (fosse du 2 bis et fosse 6). Les armoiries sont représentées par un écu ancien français (armes de Jérôme SEGOND) le blé et le chêne symbolisent les activités économiques (agriculture - houille), à travers les siècles, d'une population laborieuse.


Loin de rivaliser de par leur taille avec les deux plus grands terrils d'Europe du 11/19 de Loos en Gohelle (186 m d'altitude et 150 millions de tonnes), les deux terrils jumeaux du N°6 d'Haillicourt sont certainement les plus beaux spécimens de l'ouest du bassin minier du Nord - Pas de Calais.


Les deux terrils coniques sont issus des matières stériles provenant des lavoirs des plus performants de l'époque.
Ils furent érigés en 1953 pour le premier et en 1964 pour le second.

-


Aprés la fermeture du carreau de l'U.P 6 d'Hailicourt en 1979, les lavoirs fûrent utilisés pour relaver les terrils. Les déchets en résultant fûrent déposés sur les terrils tabulaires situés en périphérie des deux jumeaux coniques de 1980 à 1986. La mise à terril par berlines tractées par cable n'étant plus en fonctionnement, ces opérations s'effectuèrent par camions bennes. A noter que les deux terrils jumeaux d'Haillicourt ont été ensemencés par hélicoptère par la société Sofiter en 1993 .

haut de page


- Donjon de Labuissière
Le donjon de Labuissière est le seul vestige du château construit au XIIème siècle, le donjon ayant été construit pour sa part vers 1310 par la comtesse Mahaut d'Artois afin de se protéger des invasions. Le donjon servait de logement aux hommes d'armes préposés à la garde du château.

-

Longue est l'histoire de cette demeure qui vit le jour au cœur de l'époque médiévale et qui de ce fait appartient aux monuments qui ont laissé une trace dans la trame historique de notre région. Nous nous intéresserons d'abord aux premiers temps où le paysan vit et compris que la présence même d'un ensemble castral allait modifier la perception des lieux. Le château, dont nous allons évoquer l'illustre histoire, imposait déjà ses murs sur le village de La Buissière. En ce début du XIII ème siècle, les premiers propriétaires furent les avoués d'Arras, seigneurs de Béthune qui se livraient aux plaisirs de la chasse dans les prairies et bois de nos campagnes. Le château n'avait donc d'autre but que de satisfaire les envies brutales des poursuites effrainées et téméraires dans les champs labuissièrois. Le plus ancien des arts aristocratiques fut la première trace d'une activité princière dans le château.
Puis vint le temps des guerres et la stature militaire de cette demeure allait voire le jour grâce à son emplacement géographique évidemment stratégique. La Buissière, nous l'avons vu se trouvait près de la ligne de partage entre les provinces de Flandre et d'Artois. Le pays était continuellement exposé aux invasions des Anglais et des espagnols. Les souverains sentirent la nécessité de fortifier leurs maisons de plaisance.

La comtesse Mahaut fut alors le personnage qui donna véritablement la vie au château en mettant en évidence sa fonction défensive. Alors seulement le lieu incarne l'autorité militaire des seigneurs de Béthune. L'apparition du donjon manifeste l'esprit défensif d'une forteresse dans laquelle les souverains d'Artois entretenaient une garnison. Du haut de la tour, on pouvait surveiller les alentours pour prévenir Béthune en cas d'invasion.
Mahaut est la première signalée comme en ayant fait une de ses résidences privilégiées. Cette princesse y séjourna le 27 septembre 1312 et y établit une garnison sous les ordres d'un châtelain. En 1360 et 1361, les murs d'enceinte reçurent une entière restauration ; En 1380, un inventaire des meubles, vivres et munitions de guerre déposés dans les forteresses d'Artois nous fournit le nom du sieur Broustart de la tourelle, écuyer, capitaine du château de La Buissière. En 1471, Charles le Téméraire ajouta à la forteresse des écuries, des étables et des granges. Les souverains de l'Artois s'arrêtèrent à maintes reprises au château. Mais bientôt à cause de la guerre, ces mêmes comtes négligèrent l'entretien Puis vint le temps des Courteville et de la famille De Maulde. En 1505, les bâtiments étaient en fort mauvais état. Léon-Ange-Charles-Antoine de Maulde entreprit en 1735 de rebâtir le corps de logis placé vis-à-vis de la chapelle.

Etudions maintenant la disposition du château : il se composait d'une enceinte fortifiée. La tour très élevée possède un escalier qui n'a pas moins de quatre vingt quatorze marches. C'est au-dessus du donjon que le seigneur plantait son étendard, ce qui plus tard, selon une opinion généralement répandue, donna naissance aux girouettes. Point d'observation pour signaler la présence de l'ennemi. Le donjon servait de dernière retraite aux assiégés, quand l'enceinte extérieure du château avait été prise. Des souterrains, communiquant avec la campagne, permettaient d'introduire des munitions et des vivres.
Le château de La Buissière était entouré d'un rempart fortifié de distance en distance par des tours. Sa porte d'entrée n'offrait d'accès que par un pont-levis. Sur le Mont-Royal s'élève cette tour établie dans une contrée où le grès compose le sol en majeure partie, cette construction comporte une gresserie peu commune d'une hauteur de 20 mètres environ. La pierre et la brique liées avec un ciment très dur donnent aux murs une solidité à toute épreuve.
Au pied de la tour et de l'escalier qui y conduit, on pénètre dans une magnifique salle basse. Une voûte large et belle, bâtie en plein cintre et reposant sur des colonnes en grès, soutient ces murailles épaisses de plus de deux mètres. L'architecture de cette salle qui devait servir au logement des hommes d'armes préposés à la garde du château. La cheminée au centre de la salle est décorée d'un grand blason aux armes de Maulde. Dans le grand salon, se trouve un portrait du chevalier de Saint-Louis aux armes de Maulde.
Dans l'origine, le donjon de La Buissière constituait l'unique habitation des avoués de Béthune et après eux, des souverains de la Flandre. C'était un " bâtiment carré, assez étroit, environné de fossé, et bâti au milieu d'un bois, jadis entouré de murailles et sur une élévation qui a conservé le nom de Mont-Royal ".
La tour ronde encore visible de nos jours donnait accès aux appartements le long de 94 marches. Le bâtiment a quatre étages. Dans les deux étages intermédiaires se trouvent les lieux principaux d'habitation abritant chacun trois chambres.
Au rez-de-chaussée, dans une salle basse, appelée salle des gardes, on peut admirer les voûtes reposent sur des colonnes en grès tout en sachant que les murailles ont près de trois mètres d'épaisseur. Cette salle des gardes est encore visibles de nos jours. Elle est " remarquable par ses voûtes dont les nervures sont supportées par des culs de lampes et une colonne centrale ". On peut aussi remarquer que le grand blason aux armes de Maulde qui se situait sur la cheminée monumentale a aujourd'hui disparu. Dans le grand salon se trouvait " un beau portrait de chevalier de Saint-Louis aux armes de Maulde : d'or, à la bande de sable frettée d'argent, timbré d'une couronne ducale, porte l'inscription : Louis François Comte de Maulde Marquis de la Buissière a épousé Marguerite Félicité de Conflans à Paris le 25 juillet 1735 ".
Vers le milieu du XVIII ème, le château est un terme qui recouvre des réalités forts diverses, allant du modeste manoir de quelques pièces à la forteresse et à l'immense bâtisse princière comportant suites de salons centaines de chambres. Le château est un élément d'architecture essentiel pour l'historien de l'art. C'est l'époque où les seigneurs de Maulde " se sentant trop à l'étroit dans ce modeste corps de logis, ajoutèrent d'autres constructions formant un angle dont le donjon resta le sommet ". Nous sommes alors arrivés à une époque où les seigneurs cherchent à améliorer leur cadre de vie. De plus, cela fait longtemps que l'artillerie a démontré l'inanité des courtines, des mâchicoulis et des échauguettes pour la défense de la maison. Totale désuétude de l'appareil défensif. Le château désigne alors toute demeure de plaisance dont l'aspect architectural tranche sur l'habitat ordinaire. En 1735, Léon-Ange-Charles-Antoine de Maulde, marquis de La Buissière fait rebâtir le corps-de-logis placé en face de la chapelle castrale. Cardevacque ajoute que " le parc renfermait alors cent arpents de bois, autrefois entroués de murailles " qui ont disparu à cause de la " vente qu'en fit Louis-François de Maulde à Louis XIV, qui employa cette immense quantité de matériaux à la construction des fortifications de Menin ".
Le chateau fut démoli en 1964.

haut de page


- Bruay Labuissiére
La commune de Bruay-la-Buissière, qui il y a vingt années avait pour nom « Bruay-en-Artois », a connu un développement spatial et démographique fulgurant en l'espace d'un demi-siècle.
Les étymologistes donnent sur la signification du nom de Bruay des origines différentes mais toutes se rapportent à l'eau. Le teuton "Brug" - "Bruch" signifie pont mais "Broeck" en flamand signifie marais. Si Bruay comme Bruch, comme "Bridge" en anglais, signifie pont, nous pouvons donc admettre que Bruay veut dire ville sur l’eau ou près de l’eau.
Un petit cours d'eau qui serpente dans une vallée, des plateaux et des pentes couvertes de forêts. Dans ce paysage sauvage, quelques constructions apparaissent, au bord de la rivière : BRUAY est né. A quelle époque ? Comment ? Aucun écrit ne le révèle.
Agglomération de huttes autour d'un château fortifié, d'une abbaye ou d'une villa gallo-romaine ? Aucune de ces hypothèses ne peut être .spécialement retenue, en l'absence de preuves matérielles. Un seul fait sérieux : l'existence de moulins à eau paraît être la fixation des habitations par la rivière. La récente découverte du «village des potiers» à LABUISSIERE est la preuve incontestable que notre région, alors bien plus boisée que de nos jours, a été habitée par des tribus gauloises dès le premier siècle. après Jésus-Christ. Avant cette découverte, différents vestiges avaient été mis à jour dans les communes voisines ; c'est ainsi, par exemple, que l'on a trouvé à Bruay une grande amphore de quatre-vingts centimètres de haut.
Dès lors, il est possible de penser que, déjà, à cette époque, un hameau existait à l'emplacement de notre commune. Hormis ces suppositions, l'histoire de BRUAY est inconnue jusqu'au XIIe siècle.
Bien qu'un document authentique datant de 975 mentionne le nom de Bruhaium, il faut attendre 1127 pour que des précisions sur le village apparaissent régulièrement dans les écrits. «En 1127, Robert, évêque d'Arras, confirme au prieuré de Saint-Pierre d'Abbeville la propriété de l'autel de BRUAY dont Evrard de Houdain .s'était emparé. La possession de l'autel de BRUAY demeure accordée à l'évêché d'Arras, en 1152, par le pape Eugène III ».
Au début du XIIIème siècle, divers fiefs (1) partagent le territoire de Bruay , l'un des plus importants appartient aux seigneurs de Béthune qui s'efforcent, tour à tour, de grouper leurs propriétés autour de leur domaine propre. C'est ainsi que, de 1202 à 1224, plusieurs actes mentionnent des échanges de rentes, prélevées à BRUAY, entre les successifs a seigneurs de Béthune et de Bruay » et d'autres feudataires (2). On y relève les indications et les noms suivants - en 1202, Quesnes de Béthune vend une rente qu'il percevait à Bruay de son frère Guillaume, seigneur de Béthune ; - en 1218, Daniel, seigneur de Béthune, cède plusieurs rentes prélevées à Bruay ; - en janvier 1221, le même Daniel confirme la dotation d'une chapelle, fondée à La Buissière par son grand-père Robert Le Roux, seigneur de Béthune et de Bruay , - en 1224, le sire Daniel achète à Guillaume de Kaieu, seigneur de Carenthy, tout ce qu'il possède à Bruay. Les comtes de Flandre deviennent ensuite propriétaires de la plus grande partie de ces domaines jusqu'en1254. A cette date, Mahaut, dame de Béthune et femme de noble homme Guy, Comte de Flandre», cède, pour paiement les biens d'une dette, à Simon le Petit, citoyen d'Arras, qu'elle possède à Bruay. D'autre part, en 1272, Robert, fils aîné du Comte de Flandre, sire de Béthune, assigne aux échevins de cette ville ses quatre villes de Béthune, La Gorgue, Richebourg et Bruay, en garantie d'une somme qu'il leur doit ; il renouvelle cet engagement en 1280 et 1295. Au début du XIVème siècle, Philippe Le Bel, à la suite de sa victoire sur les Flamands à Mons-en-Pévèle (1304), reprend la Flandre. De ce fait BRUAY se trouve bientôt rattaché à l'Artois puis à la Bourgogne., Le seigneur de Béthune reste toujours le feudataire le plus important d'abord, par Dame Mahaut, Comtesse d'Artois par la mort de son oncle en 1302 et qui avait épousé Othon IV, Comte de Bourgogne. Après la mort dramatique de la Comtesse Mahaut, due certainement à une empoisonneuse, Jeanne de Divion l'Artois échoit à sa petite-fille Jeanne, mariée à Eudes IV, Duc de Bourgogne. En 1363, Jean le Bon remet en apanage le Duché de Bourgogne à son quatrième fils Philippe, et les ducs bourguignons de la branche des Valois deviennent pour plus d'un siècle seigneurs de Bruay. Toutefois, à côté du puissant personnage qu'est le seigneur de Béthune (et de Bruay), il existe toujours d'autres feudataires, dont certains, comme Wuillaume d'Arras, bailli de Lens en 1348, se font appeler a Sire de Bruay ». (Archives départementales - .série A 84). Pendant ce temps, le village se développe presque uniquement sur les bords de la rivière, se consacrant surtout à la culture, comme l'attestent la faible étendue des pâturages et l'existence de plusieurs moulins. Des bots nombreux encore s'étendent autour du village. La faune, comme celle de la Lawe d'ailleurs, en est beaucoup plus riche que de nos jours. Si nous en croyons les comptes des receveurs de Béthune, des loutres sont fréquemment capturée? sur les bords de la rivière, de nombreux chevreuils vivent dans les bois et il arrive même que des aigles y soient abattus.
Le village va connaître a La guerre des cent ans » , en juin 1380, une des armées anglaises, sous les ordres du 'Duc de Buckingham, loge à Bruais-les-Buissières. Heureusement, en cette période de troubles, Bruay possède un hôpital dont l'existence est signalée dès 1317 ». (Archives départementales A 350).
Depuis Longtemps il n'y a plus de seigneur résidant à Bruay, l'ancienne forteresse qui avait soutenu de nombreux sièges à été détruite probablement par Les anglais pendant La guerre de Cent ans.
On peut estimer que le village est resté un demi-siècle au moins dans Le plus complet désordre. Cependant il était propre à devenir d'un moment à l’autre l'apanage de quelque riche et nouvel anobli en quête de domaine.
Tandis que s'achève ce long conflit, un événement très important se produit : un nommé Gui Guilbaut, dont les origines sont mal connues mais qui occupe de hautes fonctions à la Cour du Duc de Bourgogne, obtient de ce dernier l'autorisation de se créer une seigneurie importante à Bruay en réunissant six fiefs.
Philippe LE BON, par Lettre datée de Gand en janvier 1430, les réunit en un seul fief au profit de Guy GUILBAUT. Guy GUIBAUT devint alors le véritable et seul suzerain de notre village. IL fit alors construire le "château de Bruay", entre les deux bras de La rivière "La Lawe". Le terrain n'offrant pas assez de résistance, le château est construit sur pilotis et sur cuir.
Si nous en croyons le père Ignace qui en fait une description dans .ses Mémoires (tome V, page 612), le château comportait à l'origine 12 tours, 52 portes, 365 fenêtres.
Après la mort du .dernier Duc de Bourgogne, Charles le Téméraire, en 1477, Bruay suit le sort de l'Artois et se trouve sous domination autrichienne jusqu'en 1556, puis devient possession espagnole jusqu'au traité des Pyrénées en 1659.
Au XVIIe siècle, l'agglomération ne se développe guère et reste un petit village sans grande histoire jusqu'à la fin du XIXe siècle, fort peu touché par les divers événements qui se déroulent en France.
Si la forteresse de Bruay eut à se défendre contre toutes sortes d'assaillants, Le château que fit construire Guy GUILBAUT n'eut pas meilleur destin. Il fut maintes fois démoli et rebâti. . Il ne reste aujourd'hui aucun vestige de cette époque, seule une tour de l'ancienne ferme du château que l'on appelle "La Tour de Lambres ( rue Cail) .
A la mort de Guy GUILBAUT, le château et ses dépendances devinrent la propriété de son gendre BAUDUIN DONGNIES . IL restera dans la maison DONGNIES jusqu'en 1527, époque où un DONGNIES échangea le château et la terre de Bruay contre Mery dans l'Oise appartenant aux RENTY.
Les RENTY en restèrent propriétaires jusqu'en 1585, époque où Marie de RENTY épouse Gaston SPINOLA, prince italien.
La maison de SPINOLA conserva Le château et ses dépendances pendant 126 ans. GabrieL SPINOLA ayant été tué au siège de Douai en 1712 et ne laissant aucune descendance directe, ses héritiers se disputèrent âprement la possession de Bruay. Après un procès qui dura 18 ans, Le parlement de Paris l'adjugea en 1730 à NicoLas d'ARBERG qui le vendit quelques années plus tard au cadet de la famille de NEDONCHEL. Cette famille conserva le domaine jusqu'à la révolution.
En 1789, Le seigneur de Bruay, le marquis de NEDONCHEL émigre en Belgique. Le château abandonné est livré au pillage et à la démolition.
Le colonel de la garde nationale de « Boisgerard « achète une partie des pierres pour la construction de son château de Bouvigny-Boyeffles. Les ruines du château étaient encore visibles à la fin du XIX é siècle. Malgré les efforts faits pour les sauver, les affaissements dus aux travaux miniers ne le permirent pas. Des remblais furent nécessaires pour maintenir le niveau d'écoulement des eaux de la rivière, dans la traversée du village. Ainsi disparut à jamais le château de Bruay.
Rien ne prédisposait donc ce village de Bruay à connaître un essor qui propulserait la commune, cinquante ans plus tard, au même rang démographique que la ville de Béthune , exceptés les caprices de la géologie .
La découverte de la houille, en 1852, va bouleverser complètement son existence. Les premiers mineurs s'installent en 1853. Le village qui avait 500 habitants en 1792, 712 en 1853, devient rapidement une ville qui compte 18.363 habitants en 1911 et 30.125 en 1936 ; cet accroissement rapide permet à BRUAY de devenir une des plus importantes communes du département. Malgré une exploitation tardive, la ville bénéficie d'un site favorable au développement économique. Alors que le charbon est découvert à Anzin (Nord) dès la première moitié du XVIII é siècle (1734), ce n'est qu'en 1855 que l'exploitation du charbon débute à Bruay.
En 1884, ce sont 607 277 tonnes qui sortent des mines de Bruay, soit 10% de la production régionale qui s'élevait alors à 6 029 129 tonnes.

La croissance démographique est fulgurante:
Après avoir longtemps vécu dans l'ombre, le village de " Bruacum " devient une ville.
Le maire de Bruay, Jules Marmottan (1829-1881), est en 1876 le principal promoteur du Grand Canal du Nord, grand chantier de l'époque, comparable à celui du tunnel sous la manche aujourd'hui. Les plus hautes personnalités de l'État s'intéressent à la ville: Le président Sadi Carnot visite Bruay en 1889. La ville est également représentée en 1889 l’exposition universelle de Paris. Bruay connaît, pareillement aux villes voisines, une extension et une expansion démographique impressionnantes. C'est au début du XXème siècle que la ville atteint le paroxysme de sa croissance. En 1901, Bruay compte 14 445 habitants qui bénéficient d'un bon pouvoir d'achat.
Les cours d'eau sont déplacés, les rives relevées et les rivières canalisées. Des travaux d'embellissement de la ville sont entrepris par Henri CADOT, maire de 1900 à 1938, qui lance la réfection des routes principales, des trottoirs, du lit de la rivière. Il entreprend ensuite la construction des édifices suivants:


Après la seconde guerre mondiale, les mines sont nationalisées.( HBNPC )
1947-1960 : Les modernisations et la bataille du charbon.
1960-1970 : La récession minière.
Après 1970 : disparition progressive de l’extraction minière.
Septembre 1979 : Remontée des dernières tonnes de charbon, ce qui termine l’épopée minière de la région.

haut de page


- au fil de la Lawe
Partant du centre-ville de Bruay, le marcheur remonte le cours de la rivière par la rive droite agréablement aménagée en chemin de promenade jusqu’à un parc très fréquenté par ceux qui, de tous âges, aiment à faire le tour du plan d’eau où nagent les canards. Vient alors une portion plus urbaine qui donne une bonne idée de l’habitat minier. Mais très vite c’est le retour à la nature au bénéfice d’un cavalier, une ancienne voie ferrée, qui se joue du vallonnement et permet d’allonger le pas avant de rejoindre un coin sorti d’un autre âge avec la rivière qui serpente, un très agréable sentier herbeux et un château, celui du Vieil-Fort, qui cherche à se cacher derrière les frondaisons éclaircies par l’hiver. En revenant dans le parc de la Lawe, l’on passe sur la rive gauche de la rivière et l’on va se perdre sur les hauteurs de la ville où trône au sommet d’un ancien réservoir, le mémorial du Mineur qui rappelle combien le passé récent de Bruay est lié à l’industrie minière.

D’ailleurs, tout ici est marqué de l’empreinte de la mine qui s’est toutefois estompée au fil des décennies au point de disparaître sous les plantations qui, en quelques années, ont offert au randonneur un agréable sous-bois, préambule à un massif forestier que l’on rejoint ensuite : le bois des Dames. Les glands qui jonchent le sol, témoignent de la présence des chênes et de l’ancienneté de ce lieu qui se fait impressionnant à la tombée du soir. Entre chien et loup, les vieux arbres qui s’étalent dans les clairières se font même menaçants, le pas s’accélère malgré les kilomè-tres déjà faits, et l’on ne manque pas de sursauter lorsque la corneille qui s’endormait, s’envole soudainement en criant. Accueillant le jour, l’on n’est fi­nalement pas mécontent de sortir de ce bois pour prendre le chemin du retour. Celui-ci se fait en longeant les bords de la Lawe puis en s’enfonçant dans une profonde cavée envahie par la nuit noire où, l’espace de quelques minutes, seul un halo lumineux lointain nous rattache au monde des vivants.

haut de page


- Marles les mines
L'église date de 1536 pour sa partie ancienne. À celle-ci est venue s'adjoindre, en 1869, une nouvelle construction. A l'intérieur, on peut y découvrir de nombreux objets classés, tels le confessionnal et les fonts baptismaux réalisés en 1927 par le marlésien R. GUFFROY, l'ex-voto de marbre noir commémoratif de chapelle Saint-Vaast au XIXème, une dalle à l'éffigie de J.C. de Beaulaincourt datant de 1699, et une pierre de grès commémorative de la construction de l'église en 1536. Sous sa sacristie se trouve le tombeau de la famille de Rougeville, Seigneurs de Marles, où le célèbre chevalier de Maison Rouge qui tenta de faire évader Marie-Antoinette, et qui fut immortalisé par A. DUMAS, est présumé y reposer. La houille a été découverte en 1852 à Marles-les-Mines, à 83m de profondeur.


: Mémoire de la mine, le chevalement du “ Vieux 2” se dresse à proximité de la mairie de Marles.

-

-

-


Le chevalement date de 1854 et entra en exploitation en 1858. Il fut le cadre de la catastrophe des 28 et 29 avril 1866, qui inspira Zola lorsqu'il écrivit "Germinal". Au pied du chevalement, le musée de la mine se trouve à l’emplacement de la recette, là où les berlines remontées des galeries étaient versées sur les tapis qui allaient conduire le charbon au triage.
Ce petit musée abrite l’énorme machine d’extraction, inscrite, comme le chevalement, à l’inventaire des monuments historiques.
Racheté par la commune en 1979, rénové en 1989, il a obtenu en 1995 l'Oscar National catégorie "Mise en lumière", ce dans le cadre du concours "Qualité Ville" organisé par l'EDF.
Musée du Vieux Deux à Marles les Mines 62540, rue d'Albracque tél : 03.21.62.60.30
On peut le visiter les mercredis de 14 h à 17 h, samedis de 14 h à 18 h et les dimanches de 15 h à 18 h. L'entrée y est gratuite et la visite guidée.

haut de page